Portrait Métier

Hanna

Chef de produit

LES COULISSES DE ONE STEP

On vous en dit un peu plus sur l'équipe !

1- Racontez-nous votre parcours en quelques mots.

J’ai débuté ma carrière dans un cabinet d’audit financier et comptable, en sortant de l’école de commerce et j’y suis restée quelques années. J’ai eu la chance de faire une étape à New York, puis, j’ai finalement tout plaqué, pour recommencer une autre carrière, dans un domaine qui me faisait vraiment vibrer : le prêt-à-porter. J’ai recommencé à zéro, en reprenant mes études à l’Institut Français de la Mode. Cette remise en question, et tout le bouleversement qui en a découlé, a été une véritable épreuve, mais je n’ai aucun regret. Si c’était à refaire, je foncerais sans hésiter !

 

2- Comment et quand êtes-vous arrivée chez One Step ?

Comme souvent dans les meilleures aventures, tout a commencé par hasard. L’an dernier, One Step recherchait un chef de produit, pour manager l’équipe créative. J’ai présenté ma candidature très spontanément, même si je n’avais peu, voire pas de connaissances sur la marque. J’ai tout découvert d’un œil nouveau, et sans a priori, et j’ai vite été happée par la richesse créative de son univers ; et, de la même façon, je me suis attachée à toutes les personnalités hautes en couleurs qui composent les équipes.

3- En quoi consiste votre métier ?

Dans un premier temps, mon rôle est de donner l’impulsion créative, par laquelle démarre une collection. Je mène les discussions de fond sur les grandes orientations qu’on a envie de donner à la saison, et je fais en sorte que, tout au long du processus, l’objectif initial ne soit jamais perdu de vue par l’équipe de style. One Step est dans une phase de son histoire où elle essaye d’ancrer son patrimoine créatif dans une proposition de style renouvelée ; trouver le bon équilibre demande de se questionner tous les jours sur les choix à faire. Que ce soit au moment de valider les croquis ou quand on ajuste les modèles en essayage sur mannequin, cet objectif reste omniprésent. Dans un deuxième temps, je dirais que j’agis comme un ‘catalyseur’ sur toutes les étapes de construction d’une collection. Je dois faire en sorte que les collections soient livrées en temps et en heure, que tout le monde ait la bonne information au bon moment, en gros que tout « roule » sans accro.

4- Comment travaillez-vous au quotidien ?

Je travaille en équipe, et d’abord avec l’équipe de style, composée de trois stylistes, une
graphiste, deux acheteuses matières/fournitures et deux assistantes de collection, sur tous les sujets de recherches et de mises au point créatives. Puis, je fais le pont avec les autres services, pour leur transmettre, au plus juste, les intentions, et voir comment faire évoluer les modèles. Passer de l’étape de croquis à un modèle abouti est un long chemin que nous parcourons main dans la main avec l’équipe des achats et l’équipe du bureau d’études. Chaque modèle demande une attention particulière pour atteindre tous les objectifs fixés : qu’ils soient esthétiques bien sûr, mais pas que ! Il y a de nombreux paramètres à prendre en compte comme le prix, le bien-aller, la durabilité dans le temps et bien d’autres choses qui font que la cliente qui portera le modèle en sera pleinement satisfaite. C’est un défi passionnant à relever et qui se renouvelle à chaque modèle, sans exception.

-5 Le projet RSE a-t-il modifié votre façon de travailler ?

Oui, le projet RSE est, avant tout, un rappel à notre devoir de faire de notre mieux, pour limiter l’impact de notre industrie sur l’environnement. Cet objectif est également présent à chaque étape de construction de nos modèles.

-6 Un petit mot en conclusion ?

Le hasard, qui m’a porté au sein des équipes One Step, a fait de moi quelqu’un de très chanceux ! C’est un poste exigeant et qui ne connait aucune zone de confort, mais qui m’apprend et me fait grandir tous les jours. J’ai toujours été fascinée par la mode et le prêt-à-porter, mon père était d’ailleurs tailleur retoucheur : j’aimais l’accompagner, dans son atelier, tous les mercredis, en attendant l’heure de mon cours de danse. Je le voyais ajuster les vêtements sur ses clients avec passion ; et j’ai assisté à leur émotion en retour, le remerciant pour « la magie » qu’il avait su insuffler à sa création. Chaque matin, je me lève en quête de cette magie-là, qu’il m’arrive, parfois, de croiser, à mon tour, au travail.

- Si vous étiez un vêtement ? Un t-shirt blanc en coton. C’est LA pièce intergénérationnelle et non genrée par excellence. Ultra simple, accessible et renouvelable à l’infini, de tous les essentiels d’une garde-robe, c’est celle que j’affectionne le plus.

- Si vous étiez une couleur ? Je dirais le violet. Cette couleur, qu’elle soit mal aimée ou adorée, est avant tout utilisée comme contraste, pour révéler l’intensité des autres couleurs avec laquelle on l’associe. 

- Si vous étiez un motif ?   La fleur, graphique, romantique ou rétro, elle s’adapte à toutes les humeurs et à tous les styles.

- Si vous étiez une saison ? L’automne. C’est la saison qui prépare, dans l’ombre, la splendeur du printemps…

- Si vous étiez un artiste ? Banksy, le street-artist anonyme dont l’œuvre tout entière a été mise au service de son action militante. J’ai aussi beaucoup d’admiration pour l’illustratrice SanaaK, qui tient, elle aussi, à son anonymat, et dont l’œuvre
est admirable de détails, de finesse et de poésie.

- Si vous étiez une danse ? La danse de la joie. Celle qu’on fait très ponctuellement et pour laquelle le style et le sens de la coordination n’ont aucune importance !

- Si vous étiez une action positive (liée à l'environnement) ? Limiter la consommation de produits issus d’animaux est selon moi la façon la plus efficace et la plus concrète de s’engager pour l’environnement. Inutile de devenir extrême dans sa pratique, faire de son mieux, c’est déjà un bon début.