PARLEZ-NOUS DE LA CONCEPTION DU T-SHIRT MATTIS, UN ESSENTIEL DES COLLECTIONS ONE STEP.

Pour chaque modèle de produit, T-shirt, robe ou veste par exemple, nous avons un patronage de base, comprenant un dos, un devant, des manches, que nous adaptons en fonction du dessin et des souhaits des stylistes. Une fois créé, il est transmis à l’atelier, avec le tissu et les fournitures choisis. Quand le modèle est monté, on récupère le prototype pour procéder à l’essayage sur mannequin vivant, puis au chiffrage, auprès du bureau des méthodes. Si le prix ne passe pas, on doit simplifier le modèle, avec peu de marges de manœuvres. Le plus facile, ce sont les T-shirts, les plus compliqués, les robes floues, les plissés, les drapés, parce qu’ils demandent plus de temps mais c’est aussi plus intéressant ! On ne repart jamais d’une feuille vierge. Chez One Step, nous avons construit des bases de patronages communes pour que l’aplomb soit correct, notamment pour les robes ou les vestes. Comme pour le T-shirt MATTIS. Nous avons repris l’historique d’un T-shirt déjà existant chez One Step. Après avoir réimporté le patronage, nous avons adapté la demande d’une encolure en V et de manches courtes, sur une belle maille de lin irisée. Et puisqu’aujourd’hui, tout est informatisé, enregistré, on travaille plus vite. Nous réalisons environ 300 protos par saison, qui passent tous par le bureau d’études, pour être mesurés, contrôlés, essayés, 2 fois par semaine pendant 2 à 3 heures.

UN PETIT MOT EN CONCLUSION ?

C’est vraiment un métier passionnant, mais parfois compliqué. De véritables montagnes russes ! Je suis toujours à l’écoute, et l’équipe est très soudée. On se soutient mutuellement, on s’enrichit les unes les autres. Je me dois aussi d’être force de propositions. J’aime les vêtements, j’aime ce que je fais. J’apprécie beaucoup de pouvoir assister à la présentation de la collection. C’est là qu’on voit l’aboutissement de notre travail. C’est ultra motivant de voir que tout s’imbrique !